Le Parlement européen évoque enfin l’externalisation des demandes d’asile, indispensable alors que ces demandes ont augmenté de 50 % en un an.
Fin des quotas européens de migrants, conditionnalité des aides : le droit d’asile est et doit rester un droit exceptionnel !
Intervention complète :
« Enfin un débat qui pose des questions pertinentes, car l’externalisation des demandes d’asile est enfin évoquée.
Et elle est pour nous d’une totale logique depuis longtemps.
Avec une augmentation de 50 % des demandes d’asile en 2022, près d’un million déposées l’an dernier en Europe, selon les chiffres publiés en février par l’Agence de l’Union européenne pour l’asile, la situation est chaque jour plus dramatique.
Par principe, une demande d’asile doit être déposée en dehors du territoire national du pays d’accueil, car chacun sait que le droit d’asile, dont l’Union européenne cherche à se donner le monopole, est aujourd’hui un vecteur essentiel d’immigration illégale.
Cette question pose pour nous l’enjeu essentiel : redonner aux États leur pleine maîtrise en matière de politique d’asile.
Les gouvernements seront ainsi mis devant leurs responsabilités, et ne devront plus subir les quotas de migrants illégaux imposés par l’Union européenne.
D’autre part, nous exigeons une conditionnalité dans les aides : sans reprise des migrants illégaux, criminels et délinquants, ce doit être la fin des aides financières.
Le droit d’asile est un droit exceptionnel et doit le rester, pas devenir une filière d’immigration à part entière ! »