Mon intervention au Parlement le 15 septembre 2022.
Madame le Président, chers Collègues,
On savait déjà que l’Union européenne, en bonne élève de l’Union soviétique, avait adopté le principe brejnévien de la souveraineté limitée : c’est-à-dire que les États satellites de l’U.R.S.S. étaient « libres » dans les moyens d’appliquer la doctrine marxiste, mais ils n’étaient pas libres de s’en écarter.
L’Union européenne vient, à travers ce rapport invraisemblable sur les partis politiques européens, d’y ajouter le concept de démocratie limitée. Comment peut-on accepter, dans un espace prétendument démocratique, qu’une prétendue « Autorité » administrative, sans la moindre légitimité, puisse établir quels sont les partis qui seront éligibles, notamment au plan financier, à la qualité de partipolitique européen ?
Que signifie cette référence absolue aux « valeurs de l’Union européenne »
Est-ce pour vous une façon de mettre au ban, après des nations telles que la Hongrie et la Pologne, les mouvements politiques, notamment ceux qui sont assis sur une très forte base populaire et une forte légitimité électorale, et qui n’adhèrent pas à votre idéologie mondialiste, immigrationniste et destructrice de notre civilisation européenne ?
Pour notre part, nous demeurerons fidèles aux principes édictés par la Constitution française, voulue par le général de Gaulle. Je la cite :
« Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie ».
En effet, « la souveraineté nationale et la démocratie », deux concepts qui vous sont totalement étrangers…
De plus en plus, l’Union européenne, qui se comporte en ennemie de la liberté, veut contrôler l’esprit intime des citoyens. Ce texte en est un élément révélateur. Dans votre sectarisme, vous refusez la légitimité aux opinions différentes des vôtres. Dites-moi, la démocratie, vous en avez peur ?