Jean-Lin Lacapelle, à propos de la taxation de GAFAM – le 04 mai 2021
« La semaine dernière, les cinq entreprises américaines du numérique, Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft (appelées « GAFAM »), ont présenté leurs résultats financiers du premier semestre 2021.
Ces résultats sont sans appel. Alors que le monde vit une des plus importantes récessions depuis les années 30, que des milliers d’entreprises françaises sont proches de la faillite, que plus d’un million de français ont basculé dans la pauvreté, les GAFAM présentent des résultats financiers exceptionnels dans une crise sanitaire ou le confinement et le télétravail auront conforté leur puissance.
Apple a augmenté son chiffre d’affaires de 53% par rapport au premier trimestre 2020. Facebook de 43% et Amazon a triplé ses bénéfices.
Si on doit se réjouir de la réussite d’une entreprise, on doit s’en inquiété quand elle spécule sur es difficultés de tous et lorsqu’elle contourne les règles fiscales. En France, en 2019, ces cinq entreprises ont versé seulement 130 millions d’impôts sur les sociétés au lieu de 1,16 milliards, soit un manque à gagner d’un millard d’euros pour l’Etat français.
Quand on entend parfois les gouvernements nous dirent que les caisses sont vides, il suffit parfois d’un peu de volonté politique pour dégager des ressources supplémentaires. La taxation des GAFAM doit être une priorité absolue, c’est pourquoi Marine Le Pen et le Rassemblement National soutiennent le projet de l’OCDE et de l’Union européenne d’une taxation des multinationales à hauteur de 21%. Projet que nous réclamions déjà depuis de nombreuses années.
Pour autant, nous exigeons que cette taxe, calculée au niveau national, doit être reversée aux Etats européens et en aucun cas ne doit constituer des ressources propres de l’UE, comme le recommande aujourd’hui la Commission européenne.
Marine Le Pen, Présidente de la république française ira négocier auprès de ses partenaires européens afin que ces recettes fiscales nous soient restituées.
Les GAFAM au-delà d’être un danger pour la protection de notre vie privée et de notre liberté d’expression, le sont aussi pour l’équilibre de nos budgets. Face à cela, l’UE doit cesser cette complaisance envers ces multinationales et avoir le courage et la volonté de prendre les mesures nécessaires afin de protéger les Nations européennes. Quitte à se poser la question de leur démantèlement en ultime recours. »