Usage de la langue arabe dans la communication de la Commission

Questions de Jean Lin Lacapelle
Questions de Jean Lin Lacapelle

Questions parlementaires

  • Question avec demande de réponse écrite  E-001090/2023
    à la Commission
    Article 138 du règlement intérieur
    Jean-Lin Lacapelle (ID), Gianantonio Da Re (ID), Eric Minardi (ID), Susanna Ceccardi (ID), Jean-François Jalkh (ID), Filip De Man (ID), Angel Dzhambazki (ECR), Andrey Slabakov (ECR), Jorge Buxadé Villalba (ECR), Guido Reil (ID), Margarita de la Pisa Carrión (ECR), Hermann Tertsch (ECR), Gunnar Beck (ID), Joachim Kuhs (ID), Catherine Griset (ID), Jean-Paul Garraud (ID)

Lors d’une récente intervention diffusée sur le site et les réseaux sociaux officiels de la Commission, Marion Lalisse, récemment nommée «coordinatrice de la lutte contre la haine antimusulmane», s’adresse aux «musulmans de l’Union européenne» en langue arabe.

Au vu des traités, il n’apparaît pas que l’arabe fasse partie des 24 langues officielles de l’Union. Ce n’est pas davantage la langue de l’islam, le pays musulman le plus peuplé étant l’Indonésie, dont la langue est le malais indonésien, et l’islam étant pratiqué en farsi en Iran, en ourdou au Pakistan, etc.

Ces propos s’interprètent donc en réalité comme une adresse aux minorités ethniques que sont les populations européennes originaires du Maghreb et du Proche-Orient arabophone, sous le prétexte de s’adresser à tous les musulmans sur un critère confessionnel.

Il s’agit également, au vu du caractère officiel des propos, d’une atteinte aux principes de l’Union relatifs au multilinguisme.

Par conséquent, quelles sanctions la Commission entend-elle prendre contre cette fonctionnaire?

L’Union européenne veut spolier la France de son siège aux Nations-Unies !

L’Union européenne veut spolier la France de son siège aux Nations-Unies !

Le Parlement européen a, le 15 mars 2023, adopté lors de sa session plénière un rapport sur le Service européen pour l’action extérieure (S.E.A.E.), service diplomatique chargé de la « politique étrangère » de l’Union européenne.

Le texte voté réclame non seulement plus de moyens et de pouvoirs, mais aussi la fin du vote à l’unanimité au sein du Conseil (qui réunit les chefs d’État), la transformation des représentations de l’Union en « véritables ambassades » dignes d’un État, et même la soumission obligatoire des États membres, dans des organisations internationales comme l’O.N.U., aux positions de l’Union.

Plus grave encore, le rapport demande de conférer un siège à l’Union dans toutes les instances internationales où siègent les États membres, y compris le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Cette demande est inacceptable pour la France, seul pays de l’Union à y siéger, et qui a mérité cette place par le courage et le sacrifice de ses soldats lors de la Seconde Guerre mondiale.

Particulièrement scandalisé par cette dernière demande, le Groupe Identité et Démocratie, à ma suggestion, a exigé que l’assemblée se prononce spécifiquement sur ce passage : elle n’a pas craint de confirmer.

Dans cette circonstance, les députés macronistes se sont lâchement réfugiés dans l’abstention, sans oser défendre ces intérêts évidents de notre pays. Et, lors du vote final, suivis en cela dans la trahison par les députés Les Républicains, ils ont approuvé le texte, en sachant qu’il intégrait ces propositions scandaleuses ! 

Le Rassemblement national, qui, lui, a rejeté l’ensemble de ces éléments, a défendu et défendra toujours la souveraineté de la France, son rang diplomatique, et sa place éminente dans le concert des nations.

L’interdiction des voitures thermiques suspendue : pas grâce à Macron !

L’interdiction des voitures thermiques suspendue : pas grâce à Macron !

Coup de théâtre dans le monde feutré des institutions européennes : l’Allemagne, qui jusqu’alors avait soutenu le projet de loi visant à interdire, à l’horizon de 2035, la vente de véhicules thermiques neufs dans l’Union, vient de faire volte-face.

Le texte devait être voté par le Parlement européen et par le Conseil (qui réunit l’exécutif des États membres). Le Parlement, le 14 février, a donné son approbation. Le Conseil devait donner la sienne le 28 février, mais, après avoir reporté sa décision une première fois, il l’a ajournée sine die.

L’Allemagne, rejoignant l’Italie, la Pologne et la République tchèque, forme une minorité de blocage contre la décision. La puissante industrie automobile allemande n’est certainement pas pour rien dans ce revirement, officiellement motivé par des inquiétudes quant aux carburants alternatifs.

Mais la France, mais Emmanuel Macron, n’a rien fait pour s’opposer à ce texte catastrophique pour l’industrie de notre pays, qui menace 275 000 emplois et qui accroîtra la dépendance de l’Europe à la Chine en matière de batteries, dans des conditions environnementales épouvantables.

Le veto allemand laisse entrevoir la perspective, repoussée par l’Union européenne, d’une meilleure transition dans l’automobile, permettant aux champions européens de développer de meilleurs modèles afin de rester compétitifs face à des voitures chinoises trois fois moins chères.

La France aurait dû être à la tête de ce combat. Elle aurait dû imposer une vision pragmatique de la transition écologique : elle a préféré se jeter dans les errances idéologiques de l’écologie punitive. Le Rassemblement national, qui, lui, a voté contre ce texte au Parlement européen, fera ce que qu’Emmanuel Macron n’a su faire, et défendra fermement notre industrie, notre économie et nos emplois, en même temps que l’environnement.

Propos inadmissibles de R. Bachelot

Mon message à la suite des propos inadmissibles de R. Bachelot ont visiblement eu un certain écho, notamment chez les observateurs les plus pertinents…

Merci à Pascal Praud d’avoir relevé cette maladresse (ou pas !).