Spatial européen : oui à la préférence européenne industrielle !

Secteur spatial européen : oui à la préférence européenne industrielle et à l’autonomie stratégique vis-à-vis des lanceurs 🇺🇸 et 🇷🇺 !
Pour peu que la Commission européenne reste à sa place, la France a tous les atouts pour être la championne des coopérations européennes !

Madame (Monsieur) le Président, Monsieur le rapporteur,

Ce rapport, une fois n’est pas coutume, va dans le bon sens.

Chose inédite, il inscrit dans le marbre l’idée de « préférence européenne » pour les lanceurs spatiaux et les sites de lancement.

Et, contrairement aux habituels éléments de langage si creux de la Commission européenne, votre texte propose une réelle autonomie européenne, sans dépendance ni vis-à-vis de la Russie, ni vis-à-vis des États-Unis qui se voyaient déjà principal fournisseur du spatial européen.

Comme vous le mentionnez dans votre rapport, il faut maintenant sanctuariser la protection et le stockage des données recueillies par les satellites d’observation, pour ne pas se mettre sous la coupe des G.A.F.A.M. et, en conséquence, se rendre vulnérables à un espionnage industriel, économique ou politique.

Il faut, d’autre part, créer des garde-fous en Europe, afin que, par exemple, la Commission européenne ne profite pas du double usage militaire et civil des satellites pour s’arroger des compétences dans le secteur du renseignement spatial.

On l’aura compris, le spatial est un secteur stratégique et d’avenir. Dans ce secteur, la France, grâce à son savoir-faire industriel ainsi qu’à sa base de Kourou, a tous les atouts pour être leader d’une « coopération européenne » en mesure de rivaliser avec les autres puissances mondiales.

L’UE bafoue la souveraineté nationale de la Hongrie.

Les « valeurs » sont des choix politiques, et obliger la Hongrie, sous peine de sanctions, à respecter celles de l’Union européenne (qui, en retour, méprise publiquement celles de la Hongrie) bafoue la souveraineté nationale la plus élémentaire.
Soutien à la Hongrie !

Madame le Président, chers Collègues,

Les droits de l’homme sont des principes fondamentaux, mais ne doivent pas être des instruments de chantage.

Pourtant, l’Union européenne n’hésite pas à les utiliser comme arme à l’égard de la Hongrie.

Avec, à la clé, un refus de donner à la Hongrie les fonds européens pourtant financés et garantis par tous les États membres, y compris la Hongrie elle-même.

La raison est que la Hongrie ne respecterait pas les « valeurs de l’Europe ».

L’Union européenne est-elle devenue à ce point totalitaire ?

Les « valeurs », ce sont pourtant des choix politiques !

Tout le monde a le droit d’avoir ses propres valeurs, y compris si ce ne sont pas les vôtres !

Mais, au nom des droits de l’homme, vous refusez à vos adversaires les droits humains les plus fondamentaux, ceux d’opinion et d’expression.

Vous poursuivez la Hongrie pour atteinte aux prétendues « valeurs de l’Europe », mais l’Europe, elle, n’hésite pas à piétiner les valeurs de la Hongrie.

Par quel prodige vos valeurs à vous sont-elles sacrées et celles des autres méprisables ?

Votre hypocrisie éclate au grand jour !

Je tiens à exprimer mon soutien à la Hongrie, pointe avancée de la riposte des peuples européens, aujourd’hui comme jadis face aux communistes et aux Ottomans.

L’identité, la pérennité, la sécurité des peuples européens, cela ne se monnaye pas.