« Emmanuel Macron, comme d’habitude, a été dans un numéro de communication »

Tribune de Jean-Lin Lacapelle

Ma dernière tribune dans Boulevard Voltaire.

Jean-Lin Lacapelle réagit au micro de Boulevard Voltaire aux annonces du Président Emmanuel Macron. L’occasion d’évoquer avec lui l’évacuation du camp de migrants, place de la République, à Paris, lundi soir, et la loi sur la sécurité globale.

Ce soir, le président de la République s’est exprimé devant les Français. Comment avez-vous trouvé Emmanuel Macron ?

Je vais essayer d’être objectif. Comme d’habitude, il a été dans un numéro de communication. La grande nouvelle à retenir est la réouverture des petits commerçants pour laquelle nous ne comprenions pas pourquoi cette fermeture avait été décidée. Si on décide aussi rapidement de rouvrir ces petits commerçants, cela veut dire que la fermeture était une mauvaise décision. Je suis content pour eux. Certains étaient au bout du rouleau et d’autres avaient fermé. Grâce à cette décision, on aperçoit un petit rayon de soleil.

Les bars, les restaurants devront, eux, attendre le mois de janvier. Est-ce une déception ?

C’est une déception. Je pense que l’on aurait pu, peut-être, à travers le respect d’un certain nombre de conditions sanitaires, organiser la réouverture plus tôt. Aujourd’hui, nous avons à peu près 4.500 personnes en réanimation. Je rappelle aux Français que nous avons 5.700 lits de réanimation de disponibles en France. C’est exactement le même chiffre qu’il y a un an. Depuis le mois d’avril dernier, rien n’a été décidé de la part d’Emmanuel Macron.

Le président de la République a précisé que les rassemblements et les manifestations publiques restaient interdits. Ce soir, la place de la République, Dijon, Bordeaux, Lyon et d’autres villes de France sont le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Le fond de ce conflit concerne l’accueil des migrants, mais aussi la loi de sécurité globale. Selon vous, cette loi est-elle bonne ? Le gouvernement a-t-il raison de ne pas céder ?

Cette loi n’est pas suffisante, mais elle va dans le bon sens. Nous soutenons cette loi, même si on ne peut pas l’appeler loi de sécurité globale, alors que la globalité du sujet de la sécurité n’est pas abordé comme, par exemple l’immigration, la justice, la partie carcérale et un certain nombre de points importants pour que, demain, on puisse avoir une République qui soit respectée. Il faut, bien sûr, respecter cette loi. Hier soir, un guet-apens politique a été orchestré et organisé par l’extrême gauche. Darmanin, le gouvernement et Emmanuel Macron sont tombés dedans. Ces gens qualifiés de migrants sont, pour une grande partie d’entre eux, clandestins dans une situation illégale en France. Ils étaient là avec quelques personnes qui avaient été informées, avec des élus, La France insoumise, l’extrême gauche dans son ensemble. Ils étaient là pour organiser une révolte. Ces gens-là étaient rassemblés de manière illégale sur la place de la République à Paris. Il fallait qu’ils en soient expulsés.

Voici venir l’impôt européen !

« Le Plan de relance, c’est l’argent des contribuables et citoyens. Mais on est citoyen que de son pays : L’artificielle «citoyenneté de l’UE», la détestable «citoyenneté du monde», fantasme de cosmopolites déracinés, n’ont et ne doivent avoir aucune réalité politique. »

Désignation des «Loups Gris» comme groupe impliqué dans des actes de terrorisme et faisant l’objet de mesures restrictives

Questions de Jean Lin Lacapelle
Questions de Jean Lin Lacapelle

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

– Déposée conformément à l’article 143 du règlement intérieur

– Sur la désignation des «Loups Gris» comme groupe impliqué dans des actes de terrorisme et faisant l’objet de mesures restrictives

– Jean-Lin Lacapelle, Mathilde Androuet, Aurélia Beigneux, Francois‑Xavier Bellamy, Annika Bruna, Gilbert Collard, Gianna Gancia, Jean-Paul Garraud, Catherine Griset, France Jamet, Virginie Joron, Helene Laporte, Gilles Lebreton, Sylvia Limmer, Fest Nicolaus, Philippe Olivier, Maxette Pirbakas, Jerome Riviere, André Rougé, Charlie WeimersS

Le Parlement européen,

– vu l’article 34 du TUE,

– vu l’article 75 du TFUE,

– vu la position commune (2001/931/PESC) du Conseil,

– vu l’article 143 de son règlement intérieur,

A. considérant que les Loups gris sont une organisation paramilitaire islamiste turque, connue pour son implication dans de nombreux conflits, comme en Syrie et au Haut‑Karabakh; que ce groupe a participé à des actions violentes en Europe, y compris à des assassinats ou des tentatives d’assassinats, notamment à l’encontre du pape Jean‑Paul II ou de membres du PKK, ou encore à des émeutes à l’encontre de la communauté arménienne;

B. considérant que cette organisation, par son idéologie, sa violence et son implication dans des assassinats, des actions armées et des émeutes, est une organisation terroriste telle que définie par la position 2001/931/PESC du Conseil;

1. condamne les actions violentes et l’idéologie des Loups gris, dont l’influence croissante représente une menace pour la paix mondiale et pour l’Europe;

2. demande au Conseil d’ajouter les Loups gris à la liste des groupes impliqués dans des actes de terrorisme et faisant l’objet de mesures restrictives, et à leur appliquer les mesures prévues pour les entités inscrites sur cette liste.

Défense de la production stratégique d’hydrogène européen

Questions de Jean Lin Lacapelle
Questions de Jean Lin Lacapelle

Questions parlementaires

  • Question avec demande de réponse écrite  E-006116/2020 à la Commission
  • Article 138 du règlement intérieur
  • Jean-Lin Lacapelle (ID)
  • Objet : Défense de la production stratégique d’hydrogène européen

Le développement de l’hydrogène comme énergie de substitution au combustible fossile est un enjeu écologique et industriel majeur pour l’avenir des Européens.

L’Union européenne doit être une coopération d’États dans des projets communs. L’annonce de la création d’une «alliance européenne pour l’hydrogène» par la Commission est donc une excellente nouvelle, mais qui, hélas, risque de ne pas suffire à garantir l’autonomie européenne en la matière.

Trois technologies d’électrolyseurs à hydrogène sont aujourd’hui explorées :

Les électrolyseurs «par membrane échangeuse de proton» (PEM) ou «à oxydes solides», privilégiés par nos entreprises, aux qualités largement supérieures, mais aux coûts de production peu compétitifs, et qui ne réaliseront leur potentiel que dans plusieurs décennies.

Les électrolyseurs alcalins, privilégiés par la Chine, capables de produire pour 200 $/kW – soit 80 % moins cher que nos entreprises.

Tout l’enjeu est de protéger notre filière d’excellence suffisamment longtemps de la concurrence à bas coût pour lui permettre de devenir viable. À cet effet, la Commission :

1. Compte-t-elle limiter fortement les importations d’électrolyseurs concurrents qui noieraient le marché et tueraient les développeurs européens ?

2. Est-elle prête à considérer que l’importance stratégique des électrolyseurs PEM justifie un soutien accru à cette filière ?