Aide aux victimes du tremblement de terre en Syrie

Questions de Jean Lin Lacapelle
Questions de Jean Lin Lacapelle

Questions parlementaires

  • Question avec demande de réponse écrite
    au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères
    et la politique de sécurité 
  • Article 138 du règlement intérieur 
  • Jean-Lin Lacapelle (ID), Milan Uhrík (NI), Eric Minardi (ID), Thierry Mariani (ID), Virginie Joron
    (ID), Aurélia Beigneux (ID), Elżbieta Kruk (ECR), Mathilde Androuët (ID), France Jamet (ID),
    Gilles Lebreton (ID), Marie Dauchy (ID), Dino Giarrusso (NI), Maxette Pirbakas (NI)

Objet: Aide aux victimes du tremblement de terre en Syrie

La Syrie, à l’instar de la Turquie, vient d’être dramatiquement frappée par un tremblement de terre.

Alors que la Turquie bénéficie heureusement de l’aide des pays membres de l’Union européenne, la population syrienne se trouve très gravement démunie, en raison du conflit qu’elle connaît depuis 12 ans, mais aussi du fait des sanctions décidées par l’Union européenne à l’encontre de son
gouvernement et de ses dirigeants.

L’aide humanitaire extérieure est ainsi quasiment inexistante en Syrie.

Certaines O.N.G. craignent même d’encourir des sanctions ou des mesures administratives si elles
devaient intervenir au plan humanitaire, même au seul profit de la population syrienne.

Il importe par conséquent d’assurer l’ensemble des structures et O.N.G. qui seraient amenées à intervenir dans le cadre du séisme en Syrie qu’elles ne subiraient aucune mesure de la part de l’Union européenne.

Pouvez-vous dès que possible vous prononcer explicitement en ce sens ?

Dépôt: 17.2.2023

Votes aux organisations internationales : non au braquage diplomatique de l’Union européenne !

Votes aux organisations internationales : non au braquage diplomatique de l’Union européenne !

Le glissement de l’Union européenne vers l’impérialisme franchit une nouvelle étape.

Le 15 février 2023, la Commission européenne a annoncé assigner la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne « pour avoir voté contre la position de l’Union ».

En l’espèce, l’Union européenne avait arrêté une position qui serait la sienne au sein d’une commission des Nations-Unies.

Mais elle a exigé, en outre, que chacun des États membres adopte cette même position, pour « agi[r] conjointement dans l’intérêt de l’Union » !

Ceci est un tournant majeur. L’Union européenne se contentait d’exprimer une position en son seul nom, elle impose désormais cette position aux États – sur une base juridique qui ne concerne que la position de l’Union.

Avec cette logique, la France, dernier membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, pourrait se voir imposer ses choix au sein de cette instance par l’Union européenne.

À ce hold-up de souveraineté, à cette prétention incroyable et contraire au droit de contraindre les diplomaties nationales, le Rassemblement national répond en réaffirmant l’autonomie stratégique des États, le respect des intérêts de chaque pays et la coopération volontaire des nations.

Mes questions à la Commission européenne sur l’adhésions de la Bosnie-Herzégovine

Mes questions à la Commission européenne sur l'adhésions de la Bosnie-Herzégovine

Retrouvez mes questions à la Commission européenne quant à l’adhésion de la Bosnie-Herzégovine :
– quid du refus de la République serbe de Bosnie qui refuse d’intégrer l’UE ?
– 5 états membres de l’UE refusent la reconnaissance du Kosovo : sur quel statut lui attribuez-vous ?

Texte de mon intervention au Parlement européen : 

Les résolutions et déclarations de l’Union ne cessent par d’appeler de leurs vœux l’adhésion de pays des Balkans à l’Union européenne, y compris le territoire du Kosovo. Dans la continuité de ce souhait, le Conseil européen, le 15 décembre 2022, a accordé le statut officiel de pays candidat à l’adhésion à la Bosnie-Herzégovine. Ceci pose un double problème.
D’une part, concernant la Bosnie-Herzégovine, l’une de ses deux composantes, la République serbe de Bosnie, témoigne toujours de son hostilité catégorique au principe de l’adhésion. Quelle place la République serbe de Bosnie occupe-t-elle dans les discussions entre la Bosnie et l’Union européenne, et dans le processus d’adhésion ? Entendez-vous prendre l’avis de ses dirigeants ?

D’autre part, concernant le Kosovo, cinq États membres de l’Union européenne lui refusent leur reconnaissance officielle. Êtes-vous d’accord que cela s’oppose absolument à toute adhésion de ce territoire à l’Union européenne ? Quel est le statut juridique du Kosovo pour l’Union européenne, et sur quel fondement juridique le lui attribuez-vous ?

Autres questions pouvant être posées :

— Huit pays membres de l’Union européenne, lors du dernier Conseil européen, ont demandé à ce que soient posées des murs sur les autoroutes en provenance des pays des Balkans occidentaux, du fait de la perméabilité flagrante de ces pays par rapport au flot continu de migrants clandestins. Ne pensez-vous pas que cette initiative mérite d’être soutenue ?

— Le gouvernement du territoire dit du Kosovo persiste dans ses brimades à l’égard des populations des enclaves serbes. Comptez-vous demander aux dirigeants kosovars de changer d’attitude, et dans ce sens de les priver des fonds de l’IAP III qui se montent à près de 64 millions d’euros ?

Corruption des O.N.G. : l’arbre qui cache la forêt

Corruption ONG

La collusion et la corruption grouillent dans ce monde opaque des ONG, mais l’UE n’y fera rien, car elle en profite.

Après les différents scandales qui ont frappé les institutions européennes, je mets les technocrates corrompus face à leur contradiction !

Texte de mon intervention : 

Madame le Président, chers Collègues,
L’Union européenne, ne pouvant plus ignorer le scandale, s’interroge aujourd’hui sur les financements aux O.N.G.

Après n’avoir rien vu venir dans les rangs de sa majorité à propos du QatarGate, il était temps.
Bien sûr, les interrogations se limitent aux O.N.G. déjà publiquement compromises : hors de question de regarder plus loin, car on pourrait y découvrir bien des turpitudes.

Pas un mot non plus sur l’orientation politique souvent identique des corrompus : socialistes, fédéralistes, droit-de-l’hommistes, et, bien sûr, adversaires de notre groupe politique.

Pour combler ces lacunes, je vous invite à lire l’excellent rapport de mon collègue allemand Joachim Kuhs sur le financement des O.N.G. par l’Union européenne.

 

Ce rapport montre comment l’Union européenne a sous-traité sa politique aux O.N.G., utilisées comme agents d’influence, à tel point qu’on peut parler d’« organisations quasi-gouvernementales ».

L’Union européenne a recours à ces O.N.G., qu’elle appelle « société civile », par préférence aux autorités nationales.

Et ce, paradoxalement, parce que les autorités publiques seraient « orientées », voire « corrompues », dit-elle, alors que les O.N.G. seraient, elles, « indépendantes » !

Quel comble, quand on voit quelle idéologie et quelle corruption y règnent !

Ainsi les O.N.G. du célèbre George Soros ont-elles reçu plus de 25 millions d’euros.

Plus grave encore, le soutien financier à des O.N.G. proches des islamistes :

— Par exemple, 550 000 € donnés au Secours islamique en Allemagne, lié au Hamas, au Hezbollah et aux Frères musulmans ;

— Ou encore, 1,16 million d’euros donnés au « Réseau européen contre le racisme », dont le directeur a été membre des Frères musulmans jusqu’en 2008.

La collusion et la corruption grouillent dans ce monde opaque des O.N.G., mais l’Union européenne n’y fera rien, car elle en profite.

 

Le financement des ONG

Questions de Jean Lin Lacapelle
Questions de Jean Lin Lacapelle

Questions parlementaires

  • Question avec demande de réponse écrite E-000342/2023
  • au vice-président de la Commission/haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères
    et la politique de sécurité
  • Article 138 du règlement intérieur
  • Jaak Madison (ID), Gunnar Beck (ID), Annika Bruna (ID), Jorge Buxadé Villalba (ECR), Susanna
    Ceccardi (ID), Margarita de la Pisa Carrión (ECR), Nicolaus Fest (ID), Carlo Fidanza (ECR),
    Jean-Paul Garraud (ID), Matteo Gazzini (ID), Roman Haider (ID), Teuvo Hakkarainen (ID),
    Virginie Joron (ID), Maximilian Krah (ID), Elżbieta Kruk (ECR), Joachim Kuhs (ID), Jean-Lin
    Lacapelle (ID), Ioannis Lagos (NI), Gilles Lebreton (ID), Georg Mayer (ID), Rob Rooken (ECR),
    Ivan Vilibor Sinčić (NI), Hermann Tertsch (ECR), Milan Uhrík (NI), Harald Vilimsky (ID), Anders
    Vistisen (ID), Anna Zalewska (ECR), Kosma Złotowski (ECR), Tom Vandendriessche (ID),
    Robert Roos (ECR), Christine Anderson (ID), Ivan David (ID) 

Objet: Funding of human rights NGOs

The Qatargate scandal has revealed that nongovernmental organisations (NGOs) and third states unduly influence decisions of the European Parliament. Communications between the European Parliament’s various secretariats and NGOs also reveal a level of favouritism when it comes to which NGOs receive information or requests for input. In this regard, it would be interesting to determine how much funding these NGOs receive from the EU.
1. Concretely, how much EU funding has gone to the following NGOs since 2014:
a. Fight Impunity
b. EuroMed Rights
c. Amnesty International
d. Front Line Defenders
e. Open Society Foundations
f. Civil Rights Defenders
g. ‘Droit au Droit’ – Right to Law
h. No Peace without Justice

2. Which meetings has the Commission had since 2014 with the above NGOs?