intervention de Jean-Lin Lacapelle au Parlement européen le 5 octobre 2021
IA: « La Commission européenne refuse un système intelligent de détection des mensonges aux frontières de l’UE, alors que 80 % des prétendus « mineurs isolés » sont en fait majeurs, et que 70 % des demandes d’asile sont rejetées parce qu’infondées ! »
Chers Collègues,
L’intelligence artificielle est un outil admirable et un formidable potentiel pour nos peuples et nos nations.
Mais, comme à son habitude, l’Union européenne le gâche, et de la pire manière : en le transformant en instrument de lutte idéologique.
Ainsi, en matière policière et judiciaire, là où l’informatique peut permettre des progrès décisifs pour la sécurité de nos concitoyens, et notamment de nos enfants, vous en limitez l’usage.
Vous affirmez que l’IA reproduirait et même amplifierait des discriminations, ce qui obligerait à lui interdire certaines conclusions, et à se montrer aussi aveugle que vous dans la lutte contre la délinquance.
Vous refusez un système intelligent de détection des mensonges aux frontières de l’UE, alors que 80 % des prétendus « mineurs isolés » sont en fait majeurs, et que 70 % des demandes d’asile sont rejetées parce qu’infondées.
Vous affirmez que l’affaire américaine Georges Floyd, qui ne nous concerne pas, est la preuve d’un prétendu « racisme des forces de police » exigeant des plans nationaux de lutte contre nos policiers, plutôt que contre les voyous.
Nous attendions de ce rapport qu’il parle d’intelligence artificielle, d’efficacité pénale, de sécurité de nos concitoyens, et nous n’avons que du laxisme pour les délinquants et des leçons idéologiques pour les forces de l’ordre et les honnêtes citoyens.
Puisque l’Europe ne veut pas contrôler sérieusement ses frontières et lutter contre la criminalité, les États membres devront reprendre leur destin en main, et se prononcer, par l’élection ou le référendum, sur les questions vitales de leur sécurité et de leur souveraineté.
C’est exactement ce que Marine Le Pen propose en France !