Agressions turques contre l’Europe : le silence complice des macronistes !

Agressions turques contre l’Europe : le silence complice des macronistes !

Le 13 septembre 2023, le Parlement européen a adopté en session plénière son rapport annuel sur les relations entre l’Union européenne et la Turquie.

Fait inédit, le Parlement reprend désormais plusieurs de nos positions constantes à l’égard de la Turquie, démontrant que nos analyses de longue date étaient justes : condamnation du comportement hostile et expansionniste vis-à-vis de la Grèce et de Chypre, soutien à l’islamisme radical tant en Turquie même qu’en Europe et au Proche-Orient.

Malheureusement, le rapport demande également à accorder largement des visas aux Turcs et à maintenir les financements que reçoit la Turquie. En effet, malgré les marques de mépris claires et répétées d’Erdoğan, le Parlement veut croire que la Turquie redeviendra un jour plus conciliante et refuse de comprendre que c’est un fossé civilisationnel, et non politique, qui nous sépare de ce pays.

J’avais déposé, au nom du Groupe Identité et Démocratie, où siège le Rassemblement national, plusieurs amendements rappelant les agressions de la Turquie à l’encontre de la Grèce et de Chypre, où un régime séparatiste fantoche soutenu par la Turquie occupe le nord du pays.

La gauche islamogauchiste a voté contre ces amendements, sans surprise de la part de ces ennemis de la civilisation européenne. Mais, plus inattendu, la délégation macroniste, qui ne cesse de faire de grandes phrases sur la souveraineté européenne, a également voté contre, prouvant que ses paroles s’évanouissent en fumée lorsqu’un État membre de l’Union européenne est attaqué et occupé.

Seuls le Rassemblement national et le Groupe Identité et Démocratie défendent réellement l’Europe et ses nations.

L’Union européenne veut spolier la France de son siège aux Nations-Unies !

L’Union européenne veut spolier la France de son siège aux Nations-Unies !

Le Parlement européen a, le 15 mars 2023, adopté lors de sa session plénière un rapport sur le Service européen pour l’action extérieure (S.E.A.E.), service diplomatique chargé de la « politique étrangère » de l’Union européenne.

Le texte voté réclame non seulement plus de moyens et de pouvoirs, mais aussi la fin du vote à l’unanimité au sein du Conseil (qui réunit les chefs d’État), la transformation des représentations de l’Union en « véritables ambassades » dignes d’un État, et même la soumission obligatoire des États membres, dans des organisations internationales comme l’O.N.U., aux positions de l’Union.

Plus grave encore, le rapport demande de conférer un siège à l’Union dans toutes les instances internationales où siègent les États membres, y compris le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Cette demande est inacceptable pour la France, seul pays de l’Union à y siéger, et qui a mérité cette place par le courage et le sacrifice de ses soldats lors de la Seconde Guerre mondiale.

Particulièrement scandalisé par cette dernière demande, le Groupe Identité et Démocratie, à ma suggestion, a exigé que l’assemblée se prononce spécifiquement sur ce passage : elle n’a pas craint de confirmer.

Dans cette circonstance, les députés macronistes se sont lâchement réfugiés dans l’abstention, sans oser défendre ces intérêts évidents de notre pays. Et, lors du vote final, suivis en cela dans la trahison par les députés Les Républicains, ils ont approuvé le texte, en sachant qu’il intégrait ces propositions scandaleuses ! 

Le Rassemblement national, qui, lui, a rejeté l’ensemble de ces éléments, a défendu et défendra toujours la souveraineté de la France, son rang diplomatique, et sa place éminente dans le concert des nations.

L’interdiction des voitures thermiques suspendue : pas grâce à Macron !

L’interdiction des voitures thermiques suspendue : pas grâce à Macron !

Coup de théâtre dans le monde feutré des institutions européennes : l’Allemagne, qui jusqu’alors avait soutenu le projet de loi visant à interdire, à l’horizon de 2035, la vente de véhicules thermiques neufs dans l’Union, vient de faire volte-face.

Le texte devait être voté par le Parlement européen et par le Conseil (qui réunit l’exécutif des États membres). Le Parlement, le 14 février, a donné son approbation. Le Conseil devait donner la sienne le 28 février, mais, après avoir reporté sa décision une première fois, il l’a ajournée sine die.

L’Allemagne, rejoignant l’Italie, la Pologne et la République tchèque, forme une minorité de blocage contre la décision. La puissante industrie automobile allemande n’est certainement pas pour rien dans ce revirement, officiellement motivé par des inquiétudes quant aux carburants alternatifs.

Mais la France, mais Emmanuel Macron, n’a rien fait pour s’opposer à ce texte catastrophique pour l’industrie de notre pays, qui menace 275 000 emplois et qui accroîtra la dépendance de l’Europe à la Chine en matière de batteries, dans des conditions environnementales épouvantables.

Le veto allemand laisse entrevoir la perspective, repoussée par l’Union européenne, d’une meilleure transition dans l’automobile, permettant aux champions européens de développer de meilleurs modèles afin de rester compétitifs face à des voitures chinoises trois fois moins chères.

La France aurait dû être à la tête de ce combat. Elle aurait dû imposer une vision pragmatique de la transition écologique : elle a préféré se jeter dans les errances idéologiques de l’écologie punitive. Le Rassemblement national, qui, lui, a voté contre ce texte au Parlement européen, fera ce que qu’Emmanuel Macron n’a su faire, et défendra fermement notre industrie, notre économie et nos emplois, en même temps que l’environnement.

Votes aux organisations internationales : non au braquage diplomatique de l’Union européenne !

Votes aux organisations internationales : non au braquage diplomatique de l’Union européenne !

Le glissement de l’Union européenne vers l’impérialisme franchit une nouvelle étape.

Le 15 février 2023, la Commission européenne a annoncé assigner la Hongrie devant la Cour de justice de l’Union européenne « pour avoir voté contre la position de l’Union ».

En l’espèce, l’Union européenne avait arrêté une position qui serait la sienne au sein d’une commission des Nations-Unies.

Mais elle a exigé, en outre, que chacun des États membres adopte cette même position, pour « agi[r] conjointement dans l’intérêt de l’Union » !

Ceci est un tournant majeur. L’Union européenne se contentait d’exprimer une position en son seul nom, elle impose désormais cette position aux États – sur une base juridique qui ne concerne que la position de l’Union.

Avec cette logique, la France, dernier membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, pourrait se voir imposer ses choix au sein de cette instance par l’Union européenne.

À ce hold-up de souveraineté, à cette prétention incroyable et contraire au droit de contraindre les diplomaties nationales, le Rassemblement national répond en réaffirmant l’autonomie stratégique des États, le respect des intérêts de chaque pays et la coopération volontaire des nations.