Une fois n’est pas coutume, je félicite le Parlement UE qui, sur les appellations géographiques, dont les vins, a pris en compte nos propositions.
C’est un progrès, même si nous restons en alerte sur d’autres points.
Nous soutiendrons toujours nos viticulteurs et nos terroirs !
Texte de l’intervention :
Madame le Président, chers Collègues,
En tant que Français, nous sommes, peut-être plus que tous, particulièrement attachés au principe des appellations contrôlées et protégées.
La France est pionnière sur cette question, en créant, dès 1935, les Appellations d’origine contrôlée.
Les Indications géographiques doivent être un rempart contre la domination des marques, venues de l’Étranger, et dont les accords de libre-échange de l’Union européenne favorisent la concurrence déloyale.
Permettez-moi d’être chauvin : qui ne se sent pas français lorsqu’on évoque les vins de Bordeaux, le Champagne, le Cognac, l’Armagnac…
qui font de nos terroirs des lieux irremplaçables de civilisation !
Les appellations vinicoles seront donc conservées dans le cadre actuel. C’est une bonne chose car nos viticulteurs ont failli connaître de nouveaux déboires, après l’extension des affichages obligatoires sur les bouteilles.
Méfiance cependant sur le règlement à venir sur le recyclage des bouteilles, qui sera impraticable pour les liqueurs et plusieurs formats de vins spécifiques.
Une fois n’est pas coutume, je félicite l’ensemble de nos collègues pour avoir pris en compte un certain nombre de nos recommandations qui vont dans le sens des intérêts de nos viticulteurs.
Nous défendrons toujours nos terroirs parce que, comme le disait Frédéric le Grand, « il en est des hommes comme des vignes, qui se ressentent toujours du terroir où elles ont été plantées ».