L’Union européenne poignarde à nouveau nos agriculteurs par son accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, qui inondera nos marchés de viande ovine, poissons, fruits et vins néozélandais.
Tout cela importé en cargo depuis l’autre bout du monde !
Quelle aberration !
Chers Amis,
L’Union européenne vient une nouvelle fois de poignarder nos agriculteurs, en concluant un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande.
Cet accord prévoit une quasi-suppression des droits de douane entre les pays de l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande.
Ainsi, tous les ans, écoutez-moi bien : 38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 36 000 tonnes de beurre, 25 000 tonnes de fromage, 15 000 tonnes de lait en poudre en provenance de Nouvelle-Zélande vont venir inonder le marché européen.
Pire encore, il n’y aura aucune limite quant à leurs exportations de vin, de pommes, d’oignons, de poissons et de crustacés.
Cela constitue une menace extrêmement grave pour nos éleveurs, nos pêcheurs, notre agriculture.
De plus, ces produits, pour venir concurrencer les nôtres, vont faire près de 20 000 kilomètres sur mer par cargo, le moyen de transport le plus polluant qui soit.
De la folie !
Et ceux qui signent cela sont les mêmes moralisateurs qui nous donnent en permanence des leçons sur la réduction des énergies carbonées.
L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande – en attendant celui, encore plus catastrophique, que l’Europe négocie avec l’Australie – est le signe que Bruxelles, dans ce domaine comme dans tous, n’est pas la solution mais le problème.
C’est pourquoi il est grand temps de mettre fin aux nuisances et aux échecs de l’Union européenne et de ceux qui négocient ces traités dévastateurs.