Retrouvez ma Tribune dans Boulevard Voltaire sur la réforme des traités européens et le coup d’État que mène Bruxelles sur la souveraineté de nos Nations !
Lors de sa session plénière de novembre 2023, le Parlement européen a voté un rapport pour demander une révision des traités européens, qui tend à la dissolution des nations.
Bien que ce rapport soit, pour le moment, uniquement théorique, il démontre tout de même les projets de ceux qui nous gouvernent, et sur qui Emmanuel Macron est totalement aligné.
Le rapport a d’ailleurs été rédigé par le Belge Guy Verhofstadt, partisan acharné de la destruction des nations et allié des députés macronistes au Parlement européen. C’est ce même Verhofstadt qui a ouvert en grand les vannes de son pays à la submersion migratoire quand il était Premier ministre de la Belgique et qui, alors qu’il dirigeait l’Union européenne, a poussé de toutes ses forces en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne au motif que « l’Europe n’a pas vocation à être un club chrétien ».
Ce rapport est issu de la « Conférence pour l’avenir de l’Europe » qui, exactement comme les « grands débats » d’Emmanuel Macron en France, n’a été qu’une conférence fantoche dirigée de A à Z par l’Union européenne, où les conclusions étaient préparées à l’avance et où les participants, tirés au sort, se sont laissés impressionner et mener en bateau par les experts de Bruxelles, leur vocabulaire et leurs chiffres.
Le rapport révèle l’objectif de Macron et de ses amis : faire disparaître définitivement la souveraineté française pour la noyer dans un État européen.
D’abord au niveau officiel : le rapport demande que le président de la Commission européenne devienne purement et simplement le « président de l’Union », alors qu’il n’est pas élu et n’a aucune légitimité démocratique.
Ensuite, en privant de tout pouvoir les États : le texte réclame la suppression du vote à l’unanimité au sein de l’Union européenne. L’unanimité était jusqu’ici indispensable pour toutes les décisions budgétaires, de politique étrangère ou de défense et de sécurité. Cela garantissait que, dans ces domaines hautement stratégiques, les décisions convenaient à tous les États et respectaient leurs intérêts. Avec la fin de l’unanimité, l’Union européenne pourra ignorer l’opinion de la moitié des États et prendre des décisions contraires à leur volonté ou à leurs intérêts. Les autres types de vote au sein de l’Union européenne (majorité simple et « majorité qualifiée ») seront également modifiés pour arriver au même résultat : mépriser jusqu’à la moitié de l’avis des pays membres.
Les conséquences pratiques seraient la disparition de la diplomatie française et la fin de notre souveraineté en matière de défense. Car le rapport demande, en plus du reste, la création d’une armée européenne, composée des différentes armées nationales, et de mettre en commun les entreprises, industries et matériels de guerre européens sous la direction de l’Union européenne. Et comme chacun sait que c’est l’Allemagne qui dirige l’Union européenne, cela permettra à l’Allemagne de mettre la main sur la force militaire française (la seule qui soit puissante en Europe) et, surtout, sur notre force de frappe nucléaire.
À la lumière de ce rapport, on comprend mieux les décisions d’Emmanuel Macron, comme la suppression du corps diplomatique, qui détruit notre réseau diplomatique, ou encore la fusion programmée de l’industrie française de défense dans un ensemble européen, au risque de donner à l’Union européenne l’accès à tous nos brevets technologiques exceptionnels (Rafale, Puma, Leclerc…) que nous avons obtenus grâce à notre génie et à notre travail, et que l’Europe récupérerait sans rien faire.
Le but final est clair et a été avoué à de très nombreuses reprises : c’est d’imposer un État européen unique à la place des nations européennes.
Enfin, le rapport répète une nouvelle fois les folies idéologiques de l’Union européenne, dont la théorie du genre, en demandant que les traités éliminent toute mention des hommes et des femmes et parlent seulement des « genres » à la place.
C’est bien la preuve que ce projet est avant tout inspiré par une propagande mondialiste qui vise à détruire les fondements mêmes de notre civilisation européenne.
Lors des élections européennes, le 9 juin 2024, les peuples européens, en élisant au Parlement européen le plus grand nombre possible de députés patriotes, pourront s’opposer à l’horrible rapport Verhofstadt, qu’il faudrait d’ailleurs plutôt appeler Macron-Verhofstadt, car il est parfaitement conforme, dans le fond comme dans la forme, à la volonté d’Emmanuel Macron, pour qui la France est insignifiante et qui se rêverait bien en « président de l’Union européenne ».