Communiqué de Jean-Lin Lacapelle et Annika Bruna, Députés Français au Parlement européen, respectivement membres des commissions IMCO et FEMM
Une enquête du New York Times révèle que la plateforme Pornhub publie des vidéos de viols, de femmes torturées, d’enfants abusés, et quantité de vidéos volées ou postées par vengeance.
Déjà, en mars 2020, le journal Le Monde alertait sur les agissements de cette plateforme pornographique. Une pétition appelant à fermer le site web recueillait 380 000 signatures, estimant que « ses dirigeants devraient être tenus responsables de complicité de trafic d’êtres humains »1.
Suite à la suspension des services des entreprises Visa et Mastercard, Pornhub daigne enfin prendre des mesures en supprimant les vidéos émanant des comptes non vérifiés. Cela est loin d’être suffisant, des sanctions exemplaires devraient être prises à la hauteur de la gravité des contenus diffusés.
À l’ère du numérique, il est incompréhensible qu’aucune méthode efficace de modération des contenus et d’investigation n’ait été mise en place, ni par les États membres ni par la Commission afin d’au moins, éradiquer la diffusion de ce type de vidéos.
Mon collègue Jean-Lin Lacapelle récolte en ce moment même des signatures pour soumettre une question écrite à la Commission Européenne et déposer une proposition de résolution, pour améliorer l’identification et la répression de la pédopornographie.
J’appelle tous les députés européens à soutenir ces initiatives, d’autant que le siège social de l’entreprise détenant Pornhub, Mindgeek, se trouve au Luxembourg, en Europe…