L’Union européenne applique une écologie punitive et absurde qui s’attaque à nos fruits, vins, fromages de terroir, tout en concluant des accords de libre-échange polluants avec des pays à l’autre bout du monde.
La véritable écologie, c’est celle qui respecte nos traditions et nos artisans !
Chers Amis,
Le nouveau projet européen sur le retraitement des emballages est un parfait exemple d’une écologie qui n’est pas constructive, mais exclusivement punitive.
Il prétend lutter contre le gaspillage des emballages et favoriser leur recyclage, et, en apparence, ça paraît très bien.
Et pourtant, au final, ce qui est ciblé, ce ne sont pas les masses gigantesques de plastique qui saturent nos océans, mais les humbles produits de nos terroirs, sertis de bois fin et biodégradable.
La Commission européenne veut frapper d’interdiction les cerclages de nos camemberts ou de nos coulommiers, les bourriches d’huîtres de nos pêcheurs, les cagettes de nos serres et de nos vergers.
Elle ignore le caractère enraciné de ces produits, l’artisanat centenaire qui entoure leur conditionnement, le supplément d’âme et d’identité que leurs présentoirs leur confèrent.
Son projet va en fait contraindre les fabricants, interdits de bois, à utiliser du plastique en l’absence d’autre filière.
De la même manière, la Commission européenne a voulu uniformiser les emballages de nos vins et spiritueux, et remplacer nos bouteilles traditionnelles et originales par des bouteilles anonymes, identiques et ternes, confondant ainsi nos liqueurs d’exception et les piquettes vendues ailleurs.
C’est le résultat de l’écologie punitive que nous combattons et qui méprise nos traditions comme notre Histoire.
L’Union européenne veut sauver la planète, mais, au même moment, elle signe des accords de libre-échange ravageurs avec la Nouvelle-Zélande, qui vont inonder nos marchés avec des produits provenant de l’autre bout du monde, détruisant ainsi nos industries locales et augmentant notre dépendance aux transports polluants.
Oui à la vraie écologie, celle qui respecte nos traditions, qui encourage nos agriculteurs, nos artisans, plutôt que de les étouffer sous le poids de règles absurdes.