Intervention complète de Jean-Lin Lacapelle.
Chers amis,
Aujourd’hui, à Strasbourg, lors de cette session plénière, les européistes ont à nouveau adopté un rapport en faveur d’un élargissement accéléré de l’Union européenne à l’Albanie, la Macédoine du Nord, le Kosovo, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, l’Ukraine, la Moldavie et enfin la Géorgie.
Ces pays sont pour la plupart, pauvres, instables, gangrénés par la corruption et la criminalité, parfois par l’islamisme et le terrorisme, ou encore frappés par la guerre ou la sécession. Ajoutons pour couronner le tout que certains ne sont même pas situés en Europe.
En effet, depuis la gifle du Brexit, l’Union européenne tente coute que coute de relancer son élargissement pour faire croire qu’elle est toujours portée par le vent de l’histoire.
Pour accélérer cet élargissement quasi-impérialiste, voici ce que nous proposent les généraux européistes :
— supprimer le vote à l’unanimité au profit de la majorité qualifiée pour l’ouverture de négociations avec les pays candidats ;
— bombarder de visas les Kosovars, où 250 000 armes à feu illégales circulent librement dans le pays ;
— imposer des accords d’association et des zones de libre-échange avec ces pays ;
— augmenter le budget global des aides de préadhésion, d’un montant de plus de 14 milliards d’euros pour la période 2021-2027.
Mais ce n’est pas fini, la semaine dernière, la Commission européenne a appelé les États membres à accepter l’intégration complète de la Bulgarie, de la Croatie et de la Roumanie dans l’espace Schengen.
Ces mesures compromettraient sérieusement la sécurité des européens.
Car, je rappelle, les frontières de ces pays avec les Balkans sont poreuses à l’immigration clandestine, au trafic d’armes, de drogue mais aussi d’êtres humains.
En 2022, plus de 130.000 franchissements illégaux par le corridor des Balkans occidentaux ont été recensés par Frontex, tandis que le cartel de Balkans est à l’origine de 50% des arrivages de cocaïne en Europe.
Au Rassemblement national, nous sommes vent debout contre l’expansionnisme de Bruxelles qui veut balayer les nations au profit d’un consensus mondialiste permanent et contre sa volonté d’étendre ses frontières et l’espace Schengen jusqu’aux confins du Caucase.
