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Pédophilie : Empêchons les prédateurs de sévir et d’échapper aux lois !

Jean-Lin Lacapelle, à propos de la lutte contre la pédophilie.

« Je vous ai déjà interpellés plusieurs fois pour recommander d’harmoniser nos lois sur la majorité sexuelle. Je vous ai même proposé en janvier de cette année une résolution que vous avez rejetée.
Votre absence de réaction est irresponsable, voire criminelle ! »

Intervention complète de Jean-Lin Lacapelle au Parlement européen

Mesdames, Messieurs, chers Collègues,

Comme à son habitude, ce Parlement, appelé à se prononcer sur la situation des droits fondamentaux dans l’Union européenne, statue sur la défense des minorités, des LGBT, du droit d’asile, des migrants, bref de toutes les « minorités visibles ».

Bien trop peu sur le reste. Et bien peu, notamment, sur ce qui conditionne le bien-être et l’existence de tous ces groupes, quels qu’ils soient : le droit pour un enfant de grandir dans la sécurité et la dignité.

Je souhaite particulièrement attirer votre attention sur les crimes sexuels dont les enfants sont victimes.

C’est un sujet manifestement ignoré par l’Union européenne qui ne fournis ni de statistique, ni de définition.

Ce Parlement, au titre de la défense des droits fondamentaux, doit se fixer des
objectifs clairs sur la protection de nos enfants :

  • Premièrement, en fixant un âge européen du consentement sexuel, qui entraînera une définition unique du viol sur mineur dans les États membres. Actuellement, selon le pays où l’on se trouve, cette majorité sexuelle varie de 14 à 18 ans ! Il faut donc une nécessaire harmonisation de l’âge du consentement, et s’assurer que l’abus sexuel sur un enfant dans un pays soit puni de manière aussi sévère dans chaque pays voisin.
  • Deuxièmement, l’Union européenne doit se prononcer contre la correctionnalisation des affaires de viol sur mineur. En France, en Allemagne, et dans de nombreux autres États membres, plusieurs actes pédophiles sur mineurs qui sont des crimes, sont requalifiés en délits sous le chef d’« atteinte sexuelle », permettant d’invoquer le consentement de la victime. En aucun cas un enfant de moins de 15 ans ne peut être considéré comme consentant !
  • Troisièmement, à l’instar d’un fichier d’auteurs d’actes terroristes, il faut créer un fichier européen d’auteurs d’infractions sexuelles et violentes sur les enfants. Il permettrait aux polices européennes de coopérer face à des réseaux pédophiles qui s’étendent au-delà des frontières nationales.

Ces mesures, chers Collègues, seraient nouvelles et efficaces. Je vous enjoins donc, pour vos prochains rapports, à suivre les pistes que j’ai formulées, à prendre ces mesures pour le bien-être de nos enfants et pour notre avenir !

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