En ce 21 septembre, jour de la fête nationale arménienne, j’apporte mon soutien à l’Arménie martyre aux portes de l’Europe, et je dénonce l’hypocrisie de l’Union européenne qui, dépendante du gaz azéri, reste cette fois-ci muette.
Chers amis,
Une nouvelle fois, deux ans après une guerre terrible durant laquelle elle a perdu près d’un tiers du Haut-Karabagh, l’Arménie doit faire face à une agression massive de la part de l’Azerbaïdjan.
L’Arménie déplore d’ores et déjà la perte de près de 200 soldats.
Comble de la barbarie, une soldat arménienne a été capturée, violée et affreusement torturée à mort par les Azéris.
La propagande du régime de Bakou n’hésite pas à appeler sans vergogne au génocide des Arméniens, niant, à peine plus d’un siècle après, le massacre d’un million et demi d’entre eux par leurs cousins turcs.
On serait en droit de s’attendre, de la part de l’Union européenne, si prompte à prendre position sur le moindre conflit dans le monde, à un soutien sonore envers un peuple qui appartient à notre socle commun européen.
Eux, la plus vieille Église chrétienne du monde.
Mais tout au contraire, la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est venue se prosterner devant l’autocrate azéri Ilham Aliyev en signant un protocole d’accord avec le régime de Bakou afin de s’assurer de nouvelles ressources en gaz naturel, à la suite des conséquences désastreuses de la politique de sanctions contre la Russie.
Le gaz russe sentirait-il plus mauvais que le gaz azéri ?
À l’aune de l’agression de Bakou contre le peuple arménien, on comprend toute la duplicité et tout le cynisme de la politique de Bruxelles, en faisant fi de la détresse d’un des premiers peuples chrétiens que l’on massacre aux portes de l’Europe.
Quelle honte pour nous en ce 21 septembre, jour de la fête nationale arménienne.
Une nouvelle fois, loin de défendre des « valeurs » universelles, l’Union européenne ne fait que suivre un agenda politique. Tous les pays ne sont pas égaux à ses yeux. Son hypocrisie éclate aujourd’hui au grand jour devant cette différence flagrante de traitement face à deux situations similaires.
Par contraste, le Rassemblement national est le seul, aujourd’hui comme hier, à prôner des sanctions ciblées et efficaces, en plaçant au premier plan l’intérêt de la France et des Français.