Skip to content

En soutenant Bardella, Vice-président du groupe ID, je fais le choix de la continuité en France et en Europe

Tribune de Jean-Lin Lacapelle

Ma tribune dans Boulevard Voltaire

Marc Eynaud : Qui, entre Jordan Bardella et Louis Aliot, allez-vous soutenir pour l’élection à la présidence du Rassemblement national ?

Jean-Lin Lacapelle : Je suis très heureux que ce moment de la vie démocratique dans le mouvement se déroule dans des conditions extrêmement agréables, saines et respectables. Il y a deux candidats. On nous a souvent reproché de n’avoir qu’un seul ou qu’une seule candidate. Jordan Bardella et Louis Aliot sont deux candidats sur la même ligne, ils n’ont pas de points de divergence idéologique. En revanche, ils ont une histoire, un profil, un parcours différents et sont d’une génération différente. L’un et l’autre ont toutes les compétences pour, demain, incarner la présidence de notre mouvement et le projeter vers les prochaines étapes électorales. J’ai fait le choix de la continuité : j’ai des relations personnelles et amicales avec l’un et l’autre, donc le choix n’est jamais simple. Louis Aliot est un vieil ami, je le connais depuis 1994 et j’ai vécu beaucoup d’étapes du mouvement avec lui, notamment la scission de 1998 qui nous avait beaucoup rapprochés ainsi que la création de Génération Le Pen. Avec Jordan, j’ai une relation affective, amicale et très personnelle. J’ai travaillé avec lui dans l’équipe présidentielle de 2017. Lorsque j’étais responsable des fédérations en 2017-2018, il était dans mon équipe. Il est devenu aujourd’hui le pilier, le président par intérim et il est notre meilleur ambassadeur dans la vie publique. Marine Le Pen lui a fait confiance en le nommant président par intérim. Je travaille dans son équipe, il m’a fait confiance, je lui fais également totalement confiance. De plus, je travaille avec lui au Parlement européen où nous siégeons tous les deux à Bruxelles et à Strasbourg. Avec Jordan, je fais le choix de la cohérence et de la continuité et je soutiens Jordan Bardella. Cela ne signifie pas que je suis contre Louis Aliot. L’un et l’autre sont des amis.

M. E. : Pourquoi avoir attendu la limite de réception des parrainages pour rendre votre choix public ?

J.-L. L. : Il ne vous a sans doute pas échappé que nous sortons d’une année politique extrêmement riche et prenante. Aussi, j’ai tenu à prendre un véritable été de recul, de repos et de réflexion. Pour moi, la rentrée politique, c’était en septembre, ce qui explique ma prise de position à ce moment.

Mes dernières publications :