En septembre, je vous alertais sur les conséquences dramatiques de la situation énergétique de l’UE.
Je vous avais prédit que nous passerions l’hiver dans le froid et dans le noir, et que nous terminerions à la bougie : cette prédiction est en train de devenir réalité.
Mon intervention en séance plénière du Parlement européen.
En septembre, ici, à cette même place, je vous alertais sur les conséquences dramatiques de la situation énergétique de l’Union européenne.
Rien n’a changé.
Les rationnements se multiplient, les pénuries s’installent, on maltraite nos enfants en bloquant les températures à 19°C dans les écoles, et le Premier ministre ne peut plus cacher que des coupures de courant auront inévitablement lieu.
Dans ce contexte, quelle solution nous recommandez-vous ?
Le « marché unique de l’énergie » !
Quelle incompétence, car c’est précisément à cause de ce marché que l’électricité est si chère !
Un marché qui harmonise les prix de l’énergie, augmente les plus bas et abaisse les plus hauts.
L’Union européenne n’a eu de cesse de saboter la source d’électricité la plus abordable, le nucléaire, en imposant la libéralisation de l’électricité et le démantèlement d’E.D.F.
Sans oublier la responsabilité de Macron, qui a fermé Fessenheim et mis à l’arrêt la moitié du parc nucléaire français.
Mais aussi parce que les sanctions européennes suicidaires ont fait crever le plafond des prix du fioul et du gaz.
Ce marché européen de l’énergie n’est pas une solution, mais une cause de la catastrophe !
Il faut en sortir en urgence, comme l’ont déjà fait sagement plusieurs pays européens.
Je vous avais prédit que nous terminerions dans le froid et dans le noir : cette prédiction est en train de devenir réalité.
Si nous n’abandonnons pas l’idéologie, à laquelle nous sacrifions nos conditions de vie élémentaires, nous allons revenir à un Moyen-Âge énergétique, tous éclairés par des bougies.